Assurance habitation : les propriétaires des zones à risque climatique paient presque le double des autres

Le Trésor américain a récemment publié une étude détaillant les coûts d’assurance habitation pour les propriétaires aux États-Unis. Ce rapport met en évidence que ceux situés dans des régions à fort risque de catastrophes climatiques, telles que les ouragans et les incendies, doivent faire face à des primes d’assurance considérablement plus élevées.

D’après les données, les propriétaires vivant dans des zones à risque paient en moyenne 2.321 dollars par an en assurance, ce qui représente une augmentation de 82 % par rapport à ceux qui résident dans des régions moins exposées. Ce constat s’inscrit dans un contexte où, depuis plusieurs années, les primes d’assurance augmentent plus rapidement que l’inflation à l’échelle nationale.

Les particularités géographiques jouent un rôle majeur dans les disparités de coûts. Les zones touchées par des ouragans dans le sud-est et le nord-est des États-Unis, ainsi que celles régulièrement affectées par des orages violents dans les Grandes plaines et le Midwest, sont particulièrement impactées. De surcroît, des régions comme la Californie éprouvent des augmentations de tarifs significatives en raison de la menace d’incendies.

Un autre point préoccupant souligné par le rapport est la tendance au désengagement des assureurs. Dans les zones à haut risque, le taux de non-renouvellement des contrats d’assurance est 80 % supérieur à celui des zones moins risquées. Un responsable du ministère a déclaré que c’est dans le domaine de l’assurance habitation que les Américains commencent à ressentir de manière tangible les effets financiers du changement climatique.

En somme, cette étude rappelle de manière frappante les défis auxquels les propriétaires sont confrontés aux États-Unis face à l’augmentation des événements climatiques extrêmes et à leurs conséquences économiques.

Source : www.bfmtv.com