L’accessibilité des énergies vertes en copropriété
Il est indéniable que la question de l’accès aux énergies renouvelables en copropriété suscite de nombreux intérêts. La réponse à la question "Est-il possible d’avoir recours aux énergies vertes en copropriété ?" est affirmative, mais cette transition est loin d’être simple. En effet, divers obstacles réglementaires et techniques, ainsi que la nécessité d’obtenir l’accord de tous les copropriétaires pour des travaux, compliquent la mise en place de systèmes d’énergie renouvelable. Néanmoins, il est tout à fait envisageable d’optimiser l’empreinte carbone d’un logement en copropriété, à condition de respecter certaines conditions que nous allons examiner.
La solution facile : opter pour une offre d’électricité verte
Pour les copropriétaires désireux de réduire leur impact écologique sans entreprendre de lourds travaux ou demander des autorisations, la solution la plus simple consiste à choisir une offre d’électricité verte ou de biogaz auprès d’un fournisseur certifié. Souscrire à une offre d’électricité ou de gaz respectueuse de l’environnement est un processus rapide qui ne demande généralement pas d’interventions dans le logement. En France, chaque copropriétaire peut librement sélectionner son fournisseur d’électricité ou de gaz pour son appartement, y compris des options d’énergie verte.
Les offres d’électricité verte garantissent que l’électricité provient à 100% de sources renouvelables, telles que l’énergie hydraulique, éolienne ou solaire. Il est crucial de vérifier que ces fournisseurs présentent des garanties d’origine, attestant de la provenance naturelle de leur électricité. Certains labels, comme VertVolt, assurent que l’électricité est produite localement, renforçant ainsi l’impact écologique positif.
Une alternative intéressante est le biogaz, qui provient de déchets organiques ménagers et agricoles. Toutefois, son accès en France est encore limité, et il est souvent mélangé avec du gaz naturel.
Autoconsommation d’énergies vertes en copropriété
Pour les copropriétés, de nombreuses aides financières offertes par l’État et les collectivités locales facilitent l’adoption des énergies renouvelables. Que ce soit pour les particuliers ou les copropriétés, ces subventions contribuent à réduire le coût d’investissement dans des systèmes écologiques. Certaines options d’autoconsommation sont particulièrement pertinentes pour les copropriétés.
Les panneaux solaires
L’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit d’un immeuble est l’une des solutions les plus courantes. Ces dispositifs permettent de convertir l’énergie solaire en électricité pour alimenter les parties communes. De plus, l’électricité excédentaire peut être revendue au réseau, générant des revenus pour les rénovations futures. De nombreuses subventions sont disponibles pour soutenir cette initiative.
Le chauffage solaire
Les copropriétaires peuvent également envisager d’installer des capteurs solaires thermiques pour chauffer l’eau destinée aux besoins quotidiens des résidents. Ce système, particulièrement efficace dans les régions ensoleillées, peut couvrir jusqu’à 50% des besoins en eau chaude sanitaire, offrant ainsi des économies d’énergie significatives.
La géothermie
La géothermie utilise la chaleur du sol pour chauffer les logements. Bien que son installation soit onéreuse, elle permet une réduction considérable des factures d’électricité et de gaz. Cependant, cette option nécessite un espace extérieur pour les travaux de forage.
La co-génération
Enfin, la co-génération permet de produire simultanément chaleur et électricité à partir d’une même chaudière collective fonctionnant au gaz ou au fioul, optimisant ainsi l’utilisation des ressources calorifiques.
Adopter des énergies renouvelables est une opportunité en or pour diminuer les charges liées à l’énergie tout en réduisant l’empreinte carbone. Bien que l’implémentation de systèmes collectifs d’autoconsommation nécessite l’accord du syndic, chaque copropriétaire peut initier ce changement en choisissant un fournisseur d’énergie verte, impactant immédiatement son empreinte écologique.
Source : monimmeuble.com